Bien vivre de mon métier
« Depuis 2003, j’ai décidé d’orienter mon système vers plus de pâturage. J’ai toujours produit ma référence laitière et le comportement des animaux m’a conforté dans mon choix : moins de mammites, meilleure reproduction,… et mon EBE a progressé avec un coût alimentaire réduit (38 €/1000l sur l’exercice 13-14). Je n’achète ni fourrage ni concentré. » L’herbe est vraiment au cœur de l’exploitation. Les prairies temporaires (35 ha) sont implantées en mélanges multi-espèces et celles de fauche (10 ha) valorisées par le séchoir en grange. Les légumineuses représentant 50% du mélange.
« Le séchoir en grange m’a permis d’améliorer l’autonomie sur l’exploitation. La valeur de l’herbe récoltée me garantit une qualité de fourrage distribué essentiellement pendant l’hiver et complété par le maïs grain épi produit sur l’exploitation.
Simplification du travail et efficacité économique
« L’outil de séchage en grange permet une souplesse dans l’organisation du travail. Même si les investissements sont importants, mon EBE permet de rembourser les annuités, d’accueillir un jeune associé en 2017, et surtout de bien vivre de mon métier.
« Les mammites, les boiteries, les panaris et les toux des veaux sont soignés par l’aromathérapie. Cette technique participe à développer la rusticité des vaches et améliorer leur défenses immunitaires. »