Lors de la mise en place d’un élevage de petits ruminants biologiques, le système fourrager doit être construit en tenant compte du potentiel de la surface disponible. Le prix élevé des aliments achetés rend indispensable la recherche d’autonomie alimentaire. Il faut limiter le chargement, éviter le surpâturage et tendre vers l’adéquation entre les périodes à fort besoin des animaux et celles ou le fourrage est abondant et de bonne valeur alimentaire.

Gestion de la reproduction

L’interdiction des traitements hormonaux rend plus délicate la mise à la reproduction hors saison sexuelle. D’où l’importance de choisir la race en fonction de sa capacité à se « désaisonnaliser » naturellement ou d’une durée prolongée de la période sexuelle

Gestion de la santé du troupeau

L’importance de l’autonomie alimentaire et l’obligation de prévoir un accès permanent à des pâturages ou à des espaces plein-air biologiques dès que les conditions le permettent (dérogation pour l’engraissement en bergerie uniquement lorsque les conditions météo l’imposent) nécessitent une bonne maîtrise du parasitisme. Pour les chèvres et les chevrettes très sensibles le pâturage nécessite une grande rigueur. Il est préconisé de pâturer un paddock sur une courte période de 3 à 5 jours et de laisser une période de repos de plusieurs semaines afin de limiter la pression parasitaire.

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