Pour répondre au cahier des charges de l’Agriculture Biologique et dans un souci d’autonomie, les éleveurs de vaches allaitantes doivent mener leur troupeau d’une manière économe et en limitant le recours aux intrants. De la même manière, les modes de commercialisation des animaux doivent être bien étudiés.
L’autonomie alimentaire est la première clé de réussite en élevage allaitant biologique. Elle correspond à la philosophie et l’éthique des éleveurs bio ainsi qu’à une nécessité économique. Lors de leur conversion, les éleveurs abaissent souvent un peu leur chargement à l’hectare pour être plus serein. Le cahier des charges européen exige qu’au moins 50 % des aliments proviennent de l’exploitation elle-même. L’approvisionnement doit être régional au maximum.
En Agriculture Biologique, en fonction des aléas climatiques, les variations de rendements peuvent être plus grandes qu’en conventionnel : il est donc indispensable de constituer des stocks de sécurité importants pour éviter les achats prohibitifs. Il ne faut pas surestimer le potentiel des terres et adapter le chargement en fonction de ce potentiel.
La finition est un des points faibles dans la filière bovine en bio. Elle est pourtant essentielle pour bien valoriser ses carcasses. La finition peut se faire en deux étapes. La première pendant laquelle les animaux sont remis en état avec une alimentation à base d’herbe et de fourrages grossiers, et une phase de finition avec plus de concentrés.
Les débouchés peuvent se faire en filière organisée, ou en filière courte.
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